Analyser aujourd’hui les pratiques culturelles

dimanche 3 juin 2012

Bourdeloie H. (2006), « Analyser aujourd’hui les pratiques culturelles » (conférence plénière). Colloque La transmission des connaissances, des savoirs et des cultures : Alexandrie, métaphore de la francophonie, Bibliotheca Alexandrina, Alexandrie, 12-15 mars 2006.


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Bourdeloie H. (2006), « Analyser aujourd'hui (...)
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Analyser aujourd’hui les pratiques culturelles
lundi 25 mai 2020 à 09h58 - par  Lena

Les modèles agricoles des cinquante dernières années ont favorisé la croissance des rendements. Cette intensification de l’agriculture s’est accompagnée d’une consommation accrue d’intrants agrochimiques, vétérinaires et fourragers, entraînant une pollution inévitable de l’eau et des dommages plus ou moins importants aux milieux naturels.
Le contexte politique (Grenelle de l’environnement, expérience de l’Institut national de la recherche agronomique sur l’utilisation des produits phytosanitaires, ainsi que de l’eau pour l’irrigation, etc.) met en évidence la nécessité de changer les habitudes adoptées dans l’agriculture au cours des cinquante dernières années et de s’interroger sur la durabilité des types d’agriculture existants. Cela a conduit au développement de techniques de travail des sols, à l’introduction de mesures agro-environnementales visant à réduire l’utilisation de produits phytosanitaires et à l’émergence de mesures favorisant les économies d’énergie.
Ces changements de pratiques sont le plus souvent développés pour la simple raison qu’ils semblent "aller dans la bonne direction", sans toujours considérer les conséquences qu’ils peuvent avoir sur l’ensemble de l’exploitation. De même, ces changements ne sont pas toujours traduits en chiffres.
L’objectif de cette étude, réalisée en 2008, est donc de proposer une caractérisation des pratiques agricoles et de leur impact sur la durabilité des systèmes mis en place dans quatre exploitations céréalières d’une même région.
L’annexe présente quatre systèmes agricoles, mis en œuvre par des producteurs dans les départements du Tarn-et-Garonne, de la Haute-Garonne et du Gers (voir www.meilleur-poulailler.com). Trois de ces systèmes font partie du Réseau d’Exploitations Agricoles de Références (REAR), qui a été mis en place et supervisé par l’école d’ingénieurs de Purpan. Ces exploitations ont été choisies, d’une part, en raison de la diversité des objectifs de production fixés par chaque producteur, et d’autre part, en raison de la diversité des actifs de production et des contraintes spécifiques de chacun d’entre eux. La présentation des systèmes d’exploitation, dans les colonnes de l’annexe 2, a été délibérément choisie pour illustrer cette diversité. Il ne faut pas essayer de comparer les systèmes un par un. Les quatre systèmes agricoles partagent un objectif commun : obtenir un résultat net d’exploitation élevé. En outre, le nombre d’actifs présents sur l’exploitation varie peu d’un système à l’autre (de 1 à 1,2 unité de travail humain ou UTH).